Avant toute chose, je voudrais remercier l'ensemble des participants à cet appel à projet.
Le nombre de participations et la qualité des travaux proposés sont pour moi la preuve que les photographes ont envie de mettre en avant leur vision personnelle tout en participant à un projet collectif.
Nombreux ont été les retours positifs sur l'idée même du projet et j'ai sincèrement apprécié l'enthousiasme exprimé par les participants.
Découvrir ou redécouvrir le travail de 350 photographes n'est pas une chose facile. J'ai regardé la totalité des photographies proposées et visité un grand nombre de sites de photographes participants.
D'emblée, on est surpris par la qualité et la grande diversité des travaux. Diversité sur la forme mais aussi sur le fond.
Sur la forme, on pourrait différencier ceux qui utilisent la couleur et ceux qui travaillent exclusivement le noir et blanc. Ces derniers semblent majoritaires, indépendamment du type d'appareil utilisé.
L'utilisation du montage et du collage a été assez marginale mais elle a très souvent servi le propos de son auteur nous révélant ainsi un regard personnel et atypique sur l'humain.
L'éternel débat entre argentique et numérique n'a pas vraiment eu sa place ici, c'est plutôt le ressenti général qui m'a interpellé plus que la technique à proprement parlé.
Sur le fond, j'ai souvent vu un homme minuscule, oppressé, anonyme, perdu au beau milieu de son environnement urbain. J'ai également découvert de très nombreux reportages venus de partout dans le monde où vous avez voulu parler de cet homme que l'on ne connaît pas ou que l'on connaît moins. Il vit parfois très loin de nous mais vous avez su le rendre proche.
Enfin, j'ai vu de nombreuses séries de portraits pour certains absolument magnifiques, qui nous plongent dans une réalité qui n'est pas la notre mais qu'ils nous font partager.
Personnellement, c'est pour ce genre d'émotion que j'aime la photographie.
Marc Montméat
Le nombre de participations et la qualité des travaux proposés sont pour moi la preuve que les photographes ont envie de mettre en avant leur vision personnelle tout en participant à un projet collectif.
Nombreux ont été les retours positifs sur l'idée même du projet et j'ai sincèrement apprécié l'enthousiasme exprimé par les participants.
Découvrir ou redécouvrir le travail de 350 photographes n'est pas une chose facile. J'ai regardé la totalité des photographies proposées et visité un grand nombre de sites de photographes participants.
D'emblée, on est surpris par la qualité et la grande diversité des travaux. Diversité sur la forme mais aussi sur le fond.
Sur la forme, on pourrait différencier ceux qui utilisent la couleur et ceux qui travaillent exclusivement le noir et blanc. Ces derniers semblent majoritaires, indépendamment du type d'appareil utilisé.
L'utilisation du montage et du collage a été assez marginale mais elle a très souvent servi le propos de son auteur nous révélant ainsi un regard personnel et atypique sur l'humain.
L'éternel débat entre argentique et numérique n'a pas vraiment eu sa place ici, c'est plutôt le ressenti général qui m'a interpellé plus que la technique à proprement parlé.
Sur le fond, j'ai souvent vu un homme minuscule, oppressé, anonyme, perdu au beau milieu de son environnement urbain. J'ai également découvert de très nombreux reportages venus de partout dans le monde où vous avez voulu parler de cet homme que l'on ne connaît pas ou que l'on connaît moins. Il vit parfois très loin de nous mais vous avez su le rendre proche.
Enfin, j'ai vu de nombreuses séries de portraits pour certains absolument magnifiques, qui nous plongent dans une réalité qui n'est pas la notre mais qu'ils nous font partager.
Personnellement, c'est pour ce genre d'émotion que j'aime la photographie.
Marc Montméat
