Exposition au Hangar, D2, au Port, La Réunion.

Notre monde est comme un film projeté sur écran géant, le plus grand jamais construit.
Cette série d'images traitées les unes à la suite des autres nous racontent une histoire, notre histoire. Fiction, science-fiction, anticipation ou actualité... Le sujet principal est en nous, est Nous.
Comme un meurtre parfait, pas de corps, mais des empreintes, trop d'empreintes.

Fan de littérature de science-fiction depuis très jeune, les paysages transformés par l'homme, les horizons érodés, perturbés fascinent le photographe. Il ne saurait dire pourquoi mais les passages, les zones en transit, tout ces entre-deux l'intriguent.
Il souhaite entraîner le spectateur ailleurs, dans sa propre fiction, son imaginaire.
On ne peut ignorer qu'autour de ces territoires se sont joués et se jouent des enjeux culturels, techniques, idéologiques, politiques ou identitaires. Autant d'empreintes, de cicatrices imposées au paysage.
Cela oriente obligatoirement la pensée visuelle du photographe.
La photographie lui permet d'en accentuer certains aspects par un choix d'angle de vue, de cadrage, pour une cartographie de l'éphémère.