Julie Poncet emballe, emballe, emballe… pour vous à la Little Big Galerie


par Harl, le Dimanche 3 Juillet 2016



« Camouflez-vous dans le décor de Julie Poncet et repartez avec un tirage unique et original. » Voilà une invitation qui a de quoi susciter la curiosité. Cela se passe aux quartiers d’été de la Little Big Galerie, 26 rue du Président Wilson. Les séances portraits se font sur rendez-vous.
Alors pour vous donner une idée de ce que Julie Poncet prépare, je l’ai rencontrée, en papier et en os. Et pour mes beaux yeux, elle a même accepté de vous dévoiler durant la semaine d’ouverture des Rencontres une série de dix photographies, made in Paper Arles. Enfin, on me dit à l'oreillette que rien n'est encore prêt. D’ici à ce qu’elle voit rouge…
© Julie Poncet

Harl : Pourquoi n’aimes-tu pas les murs blancs comme tout le monde ?

Julie Poncet : Au contraire je n’aime que les murs blancs et je suis incapable d’accrocher quoi que ce soit au mur.
Mais dans la vie sur capteur j’aime la tapisserie. Ça remplit, ca fait du bien, on a un sentiment de plénitude. C’est ce que je ressens lorsque j’observe le travail d’oblitération de Yayoi Kusama. Mon envie de tout emballer vient peut-être de là d’ailleurs.

Harl : Pourquoi emballer les gens te plait-il ?

JP : Mais j’emballe personne ! Quelle réputation tu me fais ! J’aime me prendre pour Christo. Mais je le fais en toute modestie en restant en intérieur. Par contre, je n’aime plus le scotch, surtout le double face, encore moins le double face tissé.

Harl : Raconter une histoire en une image, c’est une évidence pour toi ? Comment t’es venue l’idée de scénariser ainsi tes images ?

JP : Une évidence non, il est plus facile pour moi de raconter des choses en plusieurs images, comme une bande dessinée. Mais je trouve ça tellement fort quand tout est là en une image que j’essaie de m’y atteler.
Ma première scénarisation, je pense, est venue en observant une citrouille. Lors de mes débuts photographiques, je travaillais surtout autour du stylisme. Et je me suis dit que cette citrouille ferait un bel accessoire photo. J’ai alors créé une jupe citrouille, et confronté une pauvre jeune fille dans sa robe citrouille à la vraie citrouille dans un triptyque. Ne me demande pas la photo !
© Julie Poncet

Harl : Le rouge et le vert sont tes couleurs préférées. Mais laquelle préfères-tu réellement et pourquoi ?

JP : Non, c’est le rouge qui est ma couleur préférée ! Le vert n’est qu’un faire-valoir au rouge. Pauvre vert !
Et si je préfère le rouge c’est parce que je suis migraineuse et que dans mon adolescence une madame docteur m’a dit que fixer une feuille rouge me permettrait de calmer la crise. Ça n’a jamais marché (bon j’ai jamais essayé, je l’avoue). Alors est-ce que je me suis faite subliminaliser ma couleur préférée ? C’est fort possible.
Mais le rouge c’est la couleur préférée de tout le monde, non ?

Où est-ce ?

Pour réserver une séance portrait, contactez littlebiggalerie@gmail.com , appelez le 06 08 66 25 64 ou rendez-vous sur place directement, 26 rue du Président Wilson 13200 Arles


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