Remise du Prix Nadar 2019 à l'éditrice Marie Sepchat du livre de Miho Kajioka
Hier soir s'est tenue à la Bibliothèque nationale de France la remise du Prix Nadar 2019. Cette soixante-quatrième édition a débuté par un hommage au photographe Jean-Claude Gautrand, décédé le mois dernier à l'âge de quatre-vingt six ans. Secrétaire général du Prix Nadar durant vingt-deux ans (de 1984 à 2006) et historien, il publia son premier livre dès 1968, qui sera suivi de bien d'autres ouvrages dont le tout récent Itinéraire d'un photographe, aux éditions Bourgeno. Une minute de silence a été observée en mémoire de ce grand photographe, qui prenait toujours davantage de plaisir à parler des images des autres que des siennes.
S'est ensuite tenue la cérémonie de remise du Prix Nadar. Le jury a attribué celui-ci au magnifique ouvrage de la photographe japonaise Miho Kajioka. Intitulé So it goes et édité par the (M) éditions - du nom de sa fondatrice Marie Sepchat -, celui-ci questionne au fil des pages la notion du temps, au risque ou par désir de se perdre dans l'ordonnancement des événements qui s'enchaînent. Pétrifiée par la catastrophe survenue en 2011 au Japon (le tremblement de terre suivi du tsunami), Miho Kajioka oppose à la désolation d'un passé toujours présent la poésie de son regard à travers des images de son quotidien. So it goes devient dès lors une délicate invitation à poursuivre la route, à se jouer du temps, à imaginer des voies parallèles... L'ombre d'un instant, on aurait presque l'impression de croiser de nouveau les paons de And, where did the peacocks go?, son précédent livre, toujours chez the (M) éditions.
So it goes, de Miho Kajioka • the (M) éditions
24 x 18,4 cm • 160 pages • 500 exemplaires numérotés (et 40 exemplaires signés) • 95 €
www.the-m.fr
S'est ensuite tenue la cérémonie de remise du Prix Nadar. Le jury a attribué celui-ci au magnifique ouvrage de la photographe japonaise Miho Kajioka. Intitulé So it goes et édité par the (M) éditions - du nom de sa fondatrice Marie Sepchat -, celui-ci questionne au fil des pages la notion du temps, au risque ou par désir de se perdre dans l'ordonnancement des événements qui s'enchaînent. Pétrifiée par la catastrophe survenue en 2011 au Japon (le tremblement de terre suivi du tsunami), Miho Kajioka oppose à la désolation d'un passé toujours présent la poésie de son regard à travers des images de son quotidien. So it goes devient dès lors une délicate invitation à poursuivre la route, à se jouer du temps, à imaginer des voies parallèles... L'ombre d'un instant, on aurait presque l'impression de croiser de nouveau les paons de And, where did the peacocks go?, son précédent livre, toujours chez the (M) éditions.
So it goes, de Miho Kajioka • the (M) éditions
24 x 18,4 cm • 160 pages • 500 exemplaires numérotés (et 40 exemplaires signés) • 95 €
www.the-m.fr