Tissue and bones • épisode 5 : Forever journeys on golden avenues • La série photographique racontée par Anne-Laure Etienne


par Gérald Vidamment, le Vendredi 4 Aout 2023


Forever journeys on golden avenues "Cette image est venue en écoutant La Ritournelle de Sébastien Tellier. Ce titre est absolument magique. La voix surgit au bout de quatre minutes d’une sequence instrumentale, pour un couplet unique, en anglais : « Oh, nothing's gonna change my love for you / I wanna spend my life with you / So we'll make love on the grass under the moon / No one can tell, damned if I do / Forever journeys on golden avenues / I drift in your eyes since I love you / I got that beat in my veins for only rule / Love is to share, mine is for you ». Une histoire d’amour invincible, un rythme de batterie entêtant ; cette musique est comme un cocon pour mes oreilles. J’ai le sentiment que ce morceau débarque tout droit du ciel ; il porte en lui une forte empreinte émotionnelle. C’est l’histoire de ce personnage, vêtu de rose, en plein envol dans une avenue dorée."
Anne-Laure Etienne

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La série "Tissue and bones" d'Anne-Laure Etienne a été retenue par Gérald Vidamment, rédacteur en chef de Compétence Photo pour concourir aux Zooms 2023, organisés par le Salon de la Photo.

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Pourquoi avoir choisi Anne-Laure Etienne ?

Depuis plusieurs années, à travers une série d’autoportraits rassemblés sous l’intitulé Tissue and bones, Anne-Laure Étienne entreprend de réhabiter le monde. Sensible aux lieux, aux formes, aux densités et à la spiralité inconsciente d’une planète qui tourne irrésistiblement en rond, elle entame alors un dialogue vibrant et tactile, fait de fibres et d’ondes, de sentiments éthérés et d’étoffes déployées. En ralentissant le temps, elle le fait revivre à contre-courant. En réinventant le geste, elle virvousse avec tendresse et délicatesse. En chahutant l’horizon, enfin, elle bâtit l’invisible. Si les silences se font l’écho de ce ressourcement inespéré, quelques murmures épars glissent néanmoins lentement jusqu’à nous, telle une mélodie surgissant des airs pour se dérober sous la roche. Tantôt elle nous conte l’amour sous la forme d’un refuge douillet caressé par la brise d’un cœur léger, tantôt elle entremêle végétal et minéral au fil d’instants suspendus. Et toujours cette sensation désarçonnante que l’équilibre ne tient qu’à un cheveu rebelle et non à une ligne droite tracée mécaniquement au loin… Sans conteste, Anne-Laure Etienne n’a plus seulement que les pieds hors sol ; c’est tout son corps qui flotte parmi les éléments.
Gérald Vidamment