Tissue and bones • épisode 8 : Le jour le plus long • La série photographique racontée par Anne-Laure Etienne


par Gérald Vidamment, le Mardi 8 Aout 2023


Le jour le plus long "C’était le jour de l’année le plus long. Ma meilleure amie était en Ardèche et je voulais lui montrer la beauté du paysage. Nous sommes parties avec un grand tissu satiné et avons rencontré le vent dans la montagne. C’est à ce moment-là que les images sont nées. Je crois que pour elle – qui est modèle – c’était une expérience physique et sensorielle. La séance photo était incroyable ; le vent s’engouffrait dans le tissu qui donnait la sensation de vagues."
Anne-Laure Etienne

Soutenez Anne-Laure Etienne

La série "Tissue and bones" d'Anne-Laure Etienne a été retenue par Gérald Vidamment, rédacteur en chef de Compétence Photo pour concourir aux Zooms 2023, organisés par le Salon de la Photo.

VOTEZ pour Anne-Laure Etienne
et sa série intitulée "Tissue and bones"
.
>> CLIQUEZ ICI pour voter <<

INVITATION Pour vous remercier de votre vote, vous recevrez prochainement par mail
une invitation au Salon de la Photo 2023, qui se tiendra du 5 au 8 octobre 2023.

DÉCOUVRIR la série complète "Tissue and bones"
>> CLIQUEZ ICI <<

Pourquoi avoir choisi Anne-Laure Etienne ?

Depuis plusieurs années, à travers une série d’autoportraits rassemblés sous l’intitulé Tissue and bones, Anne-Laure Étienne entreprend de réhabiter le monde. Sensible aux lieux, aux formes, aux densités et à la spiralité inconsciente d’une planète qui tourne irrésistiblement en rond, elle entame alors un dialogue vibrant et tactile, fait de fibres et d’ondes, de sentiments éthérés et d’étoffes déployées. En ralentissant le temps, elle le fait revivre à contre-courant. En réinventant le geste, elle virvousse avec tendresse et délicatesse. En chahutant l’horizon, enfin, elle bâtit l’invisible. Si les silences se font l’écho de ce ressourcement inespéré, quelques murmures épars glissent néanmoins lentement jusqu’à nous, telle une mélodie surgissant des airs pour se dérober sous la roche. Tantôt elle nous conte l’amour sous la forme d’un refuge douillet caressé par la brise d’un cœur léger, tantôt elle entremêle végétal et minéral au fil d’instants suspendus. Et toujours cette sensation désarçonnante que l’équilibre ne tient qu’à un cheveu rebelle et non à une ligne droite tracée mécaniquement au loin… Sans conteste, Anne-Laure Etienne n’a plus seulement que les pieds hors sol ; c’est tout son corps qui flotte parmi les éléments.
Gérald Vidamment