Le Corsaire. Ile du Mozambique (2003) © Véronique Durruty / Le Pictorium
Les raisons d'écrire un papier peuvent être multiples. C'est le cas pour l'exposition de Véronique Durruty, actuellement présentée à la galerie Le Pictorium, jusqu'au 7 septembre prochain.
Les images de Véronique ont déjà fait le tour du monde, de New York à Tokyo. Ses sorties nocturnes, des souks égyptiens aux forêts d'Afrique, se sont exposées des grilles du Jardin du Luxembourg à Paris jusqu'à la Chapelle Saint-Charles à Arles. Aujourd'hui, c'est à l'heure des loups que l'histoire de cette photographe continue à s'écrire. "La nuit rôdent les vampires, la nuit je suis un peu vampire. Même si au fond rien ne change, je ne veux que partager mes rêves, aux heures des loups je les vole en douce dans la pénombre qui me cache, me protège, m’aspire", susurre-t-elle.
Le résultat de ses pérégrinations nocturnes, il se délecte justement en images à la galerie Le Pictorium. D'un pays à l'autre, nous sommes plongés au cœur des mystères de la nuit, où la vie bât son plein. Ils ne se ressemblent pas, bien qu'ils cherchent à nous confondre. Les couleurs nous enveloppent, la pénombre nous invite, nous courtise. Il n'y a plus à penser, qu'à se laisser aller. Advienne que pourra, ma nuit n'a rien de commun avec la vôtre. Elle est le ressenti d'un jour qui se noiera dès l'aube. A l'heure des loups, le doute s'installe. Et dure. Véronique en joue. Et nous la suivons. Non pour vivre son histoire. Bien davantage pour pénétrer chacun la nôtre. "Donnez-moi votre version des faits", s'exclame-t-elle. "Pour que mes fantômes restent vivants". Des paroles qui invitent à passer à l'acte.
Cette invitation, Véronique Durruty l'a concrétisée il y a deux mois en proposant à tous ceux qui le souhaitaient d'écrire quelques mots sur plusieurs photographies de l'exposition. Aucune directive ne fut donnée. Juste une occasion de poser des mots sur une image, une scène. Un ressenti, une sensation. L'envie de raconter. De confronter l'œil à la parole.
Tous les textes recueillis ont ensuite été rassemblés dans un ouvrage faisant office pour l'occasion de catalogue de l'exposition "L'heure des loups". Une initiative que je loue d'autant plus qu'elle est la concrétisation d'un échange entre celui qui a vu et celui qui regarde à son tour.
"N'avoir rien autour de soi, Avoir tout au fond de soi, Ce tout qui fait dense le rien, Souffle d'amour pour le bien, Si tien il soulève mon corps, Dans l'âme de ton regard d'or, Ne voir rien autour de soi, Est miroir au fond de soir." Ce texte signé Valérie Proust, shiatsuka, à Paris, a été inspiré par la photographie du Corsaire (ci-dessus). Pour découvrir les quelque cent autres textes répondant à l'appel de Véronique, je ne saurai que trop vous conseiller de vous rendre à l'exposition et d'acquérir le catalogue*.
* Si la distance a raison de vous, sachez que celui-ci peut également être commandé en ligne.
Les images de Véronique ont déjà fait le tour du monde, de New York à Tokyo. Ses sorties nocturnes, des souks égyptiens aux forêts d'Afrique, se sont exposées des grilles du Jardin du Luxembourg à Paris jusqu'à la Chapelle Saint-Charles à Arles. Aujourd'hui, c'est à l'heure des loups que l'histoire de cette photographe continue à s'écrire. "La nuit rôdent les vampires, la nuit je suis un peu vampire. Même si au fond rien ne change, je ne veux que partager mes rêves, aux heures des loups je les vole en douce dans la pénombre qui me cache, me protège, m’aspire", susurre-t-elle.
Le résultat de ses pérégrinations nocturnes, il se délecte justement en images à la galerie Le Pictorium. D'un pays à l'autre, nous sommes plongés au cœur des mystères de la nuit, où la vie bât son plein. Ils ne se ressemblent pas, bien qu'ils cherchent à nous confondre. Les couleurs nous enveloppent, la pénombre nous invite, nous courtise. Il n'y a plus à penser, qu'à se laisser aller. Advienne que pourra, ma nuit n'a rien de commun avec la vôtre. Elle est le ressenti d'un jour qui se noiera dès l'aube. A l'heure des loups, le doute s'installe. Et dure. Véronique en joue. Et nous la suivons. Non pour vivre son histoire. Bien davantage pour pénétrer chacun la nôtre. "Donnez-moi votre version des faits", s'exclame-t-elle. "Pour que mes fantômes restent vivants". Des paroles qui invitent à passer à l'acte.
Cette invitation, Véronique Durruty l'a concrétisée il y a deux mois en proposant à tous ceux qui le souhaitaient d'écrire quelques mots sur plusieurs photographies de l'exposition. Aucune directive ne fut donnée. Juste une occasion de poser des mots sur une image, une scène. Un ressenti, une sensation. L'envie de raconter. De confronter l'œil à la parole.
Tous les textes recueillis ont ensuite été rassemblés dans un ouvrage faisant office pour l'occasion de catalogue de l'exposition "L'heure des loups". Une initiative que je loue d'autant plus qu'elle est la concrétisation d'un échange entre celui qui a vu et celui qui regarde à son tour.
"N'avoir rien autour de soi, Avoir tout au fond de soi, Ce tout qui fait dense le rien, Souffle d'amour pour le bien, Si tien il soulève mon corps, Dans l'âme de ton regard d'or, Ne voir rien autour de soi, Est miroir au fond de soir." Ce texte signé Valérie Proust, shiatsuka, à Paris, a été inspiré par la photographie du Corsaire (ci-dessus). Pour découvrir les quelque cent autres textes répondant à l'appel de Véronique, je ne saurai que trop vous conseiller de vous rendre à l'exposition et d'acquérir le catalogue*.
* Si la distance a raison de vous, sachez que celui-ci peut également être commandé en ligne.
Le catalogue de l'exposition "L'heure des loups", de Véronique Durruty
Quelques liens de plus...
Exposition "L'heure des loups" • Galerie Le Pictorium
Du 9 juin au 7 septembre 2011
12 rue du Moulin Joly 75011 Paris • M°: Couronnes ou Belleville
Ouvert du lundi au vendredi de 10h à 19h • nocturne le jeudi jusqu'à 22h • le samedi de 14h à 19h • fermé le dimanche
Le site de Véronique Durruty : http://veroniquedurruty.free.fr
Le site de la Galerie Le Pictorium : CLIQUEZ ICI
Le blog de l'exposition "participative" : CLIQUEZ ICI
Commandez en ligne le catalogue de l'exposition (12 €) : CLIQUEZ ICI;
Du 9 juin au 7 septembre 2011
12 rue du Moulin Joly 75011 Paris • M°: Couronnes ou Belleville
Ouvert du lundi au vendredi de 10h à 19h • nocturne le jeudi jusqu'à 22h • le samedi de 14h à 19h • fermé le dimanche
Le site de Véronique Durruty : http://veroniquedurruty.free.fr
Le site de la Galerie Le Pictorium : CLIQUEZ ICI
Le blog de l'exposition "participative" : CLIQUEZ ICI
Commandez en ligne le catalogue de l'exposition (12 €) : CLIQUEZ ICI;