
Acte 8 : Colt .45
"Aujourd’hui, deux voitures s’étaient arrêtées. Il avait vendu deux poteries et il était content. Il voulait alors fêter ça. À sa façon. Plus tard, Byron irait à la grande ville faire quelques courses, acheter des cigarettes. Peut-être faire un tour au casino, histoire de tenter sa chance – au moins d’y croire. Se griser des lumières et de l’ambiance de la salle de jeu ; même si rien ne valait la tranquillité de son atelier et de son bord de route."
Alain Licari
"Aujourd’hui, deux voitures s’étaient arrêtées. Il avait vendu deux poteries et il était content. Il voulait alors fêter ça. À sa façon. Plus tard, Byron irait à la grande ville faire quelques courses, acheter des cigarettes. Peut-être faire un tour au casino, histoire de tenter sa chance – au moins d’y croire. Se griser des lumières et de l’ambiance de la salle de jeu ; même si rien ne valait la tranquillité de son atelier et de son bord de route."
Alain Licari
Soutenez Alain Licari

La série "Shit, shower, and shave" d'Alain Licari a été retenue par Gérald Vidamment, rédacteur en chef de Compétence Photo pour concourir aux Zooms 2025, organisés par le Salon de la Photo.
VOTEZ pour Alain Licari
et sa série intitulée "Shit, shower, and shave".
>> CLIQUEZ ICI pour voter <<
INVITATION OFFERTE Pour vous remercier de votre vote,
Compétence Photo vous offre votre invitation au Salon (9 au 12 octobre 2025)
>> CLIQUEZ ICI pour recevoir votre invitation <<
DÉCOUVRIR la série complète "Shit, shower, and shave"
>> CLIQUEZ ICI <<
VOTEZ pour Alain Licari
et sa série intitulée "Shit, shower, and shave".
>> CLIQUEZ ICI pour voter <<
INVITATION OFFERTE Pour vous remercier de votre vote,
Compétence Photo vous offre votre invitation au Salon (9 au 12 octobre 2025)
>> CLIQUEZ ICI pour recevoir votre invitation <<
DÉCOUVRIR la série complète "Shit, shower, and shave"
>> CLIQUEZ ICI <<
Pourquoi avoir choisi Alain Licari ?
Qui pourrait croire qu’une ville de l’Ouest américain, qui a connu un essor fulgurant dans les années 70 grâce à l’extraction d’uranium, s’est vidée en quelques mois, à l’aube des années 80, de la quasi-totalité de sa population ? Qui pourrait également, et raisonnablement, croire qu’une personne souhaite¬ s’y rendre aujourd’hui ? Toujours en quête de sujets insoupçonnés, mais pour autant révélateurs de l’évolution de nos sociétés, Alain Licari n’a pas hésité à rejoindre Jeffrey City, au cœur du Wyoming, afin d’y rencontrer ses irréductibles habitants – à peine une trentaine. Ici, le temps s’est littéralement déboussolé. Il passe encore en soufflant sur quelques tumbleweeds, file parfois tel un mustang courroucé, ou coule délicieusement comme une Bud. Régulièrement, on entend un tir, ou deux. Ce n’est rien, c’est Bayron qui aiguise sa vue. Mais si la poudre s’exhale à l’envi, ça fleure aussi bon le cuir que Jenny tanne dans sa caravane aidée de ses deux jeunes gaillards. Traitée avec une approche cinématographique appliquée, marquée par une justesse tarantinesque, la série photographique d’Alain Licari conte la nouvelle et lente histoire de Jeffrey City au XXIe siècle. Des images au noir bien charbonneux, du bon grain qui rappelle une époque prospère désormais révolue, des scènes du quotidien comme autant de défis à l’ennui… Nous sommes bien au fin fond de l’Amérique, bon Dieu, là où quelques âmes vivent encore.
Gérald Vidamment
Gérald Vidamment