© Rodolphe Sebbah - Tous droits réservés
Cela fait à peine trois ans que Rodolphe Sebbah déambule dans les rues parisiennes avec son appareil photo, et pourtant son œil se révèle déjà fort bien aiguisé. "Comme tous les photographes de rue, j'agis dans l'instant, il y a donc fatalement des ratés, dus soit à une mauvaise appréhension de l'évènement, soit à une maladresse, soit à la précipitation. Mais comme disait Willy Ronis, "c'est à la fois la grandeur et la servitude du genre ... C'est le risque permanent du ratage, l'incertitude constante du résultat qui me font tant aimer ce combat douteux", confie Rodolphe.
S'il n'évolue qu'en milieu urbain, Rodolphe ne se fixe aucun objectif précis. Dès lors qu'il se trouve dans la rue, tout l'intéresse. "Mon sujet c'est la rue, la rue où tout est prétexte à faire image. Je photographie les hommes, les femmes, les choses, les anonymes dans leur quotidien. J'essaie d'enregistrer en une fraction de seconde la complexité, comme la banalité, de la vie urbaine et de la condition humaine."
Plus encore, Rodolphe Sebbah attache une importance particulière à revêtir le costume du quidam, spectateur d'une scène de vie et non metteur en scène d'une image. "Je m'efforce de capter le théâtre de la rue sans me soucier de ce qui est beau ou laid, confortable ou dérangeant. Ma seule exigence est la spontanéité. Je regarde l'humanité telle qu'elle se montre à nos yeux, chaque jour, sans fard. Je suis un photographe "à ras du trottoir", et je laisse le spectateur libre de son imagination. Contrairement à d'autres photographes qui évoqueront "le sens de leur démarche", je ne cherche pas à composer une oeuvre qui ait un sens, je veux rester un spectateur, le passant invisible, celui qui donne à voir ce qu'il a vu. Je ne juge pas, je montre. Je ne regarde pas, je vois".
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S'il n'évolue qu'en milieu urbain, Rodolphe ne se fixe aucun objectif précis. Dès lors qu'il se trouve dans la rue, tout l'intéresse. "Mon sujet c'est la rue, la rue où tout est prétexte à faire image. Je photographie les hommes, les femmes, les choses, les anonymes dans leur quotidien. J'essaie d'enregistrer en une fraction de seconde la complexité, comme la banalité, de la vie urbaine et de la condition humaine."
Plus encore, Rodolphe Sebbah attache une importance particulière à revêtir le costume du quidam, spectateur d'une scène de vie et non metteur en scène d'une image. "Je m'efforce de capter le théâtre de la rue sans me soucier de ce qui est beau ou laid, confortable ou dérangeant. Ma seule exigence est la spontanéité. Je regarde l'humanité telle qu'elle se montre à nos yeux, chaque jour, sans fard. Je suis un photographe "à ras du trottoir", et je laisse le spectateur libre de son imagination. Contrairement à d'autres photographes qui évoqueront "le sens de leur démarche", je ne cherche pas à composer une oeuvre qui ait un sens, je veux rester un spectateur, le passant invisible, celui qui donne à voir ce qu'il a vu. Je ne juge pas, je montre. Je ne regarde pas, je vois".
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