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Correspondance Visuelle

David Olkarny, la 34ème photo de La Correspondance Visuelle

par Marc Montméat et Gérald Vidamment, le Jeudi 30 Juin 2011



Au fond, on est toujours seul. © David Olkarny
Au fond, on est toujours seul. © David Olkarny
Nous avons choisi cette photo avant tout pour son originalité, sa qualité technique et sa symbolique. Dès la première lecture, bien des questions naissent. Où se trouve donc cette jeune fi lle ? S’agit-il d’un montage ? Après vérifi cation, il s’agit bien d’une prise de vue réalisée sans trucage ni retouche, du haut d’un building. Juste un cadrage bien pensé destiné à accentuer le côté vertigineux, la douce descente aux enfers. Par ailleurs, la maîtrise de la lumière, la qualité du noir et blanc et ce fl ou étonnant au second plan portent à merveille une image pleine de symboles. Elle vient nous parler d’une quiétude possible au-dessus du tourment de la ville. La délicatesse qui se dégage de cette jeune femme (les yeux fermés, le haut en dentelle) vient enfi n apporter un magnifique contraste à cet enfer urbain et cloisonné (notamment à travers ces fenêtres sombres) dont elle semble s’éloigner. Nous partons avec elle. À vous à présent de nous faire redescendre sur la terre ferme en nous proposant la suite de cette Correspondance. Pour ce faire, il suffi t de nous soumettre la 35e photo, en réponse à la 34e, sur le site web de Compétence Photo.

CLIQUEZ ICI POUR PARTICIPER ET ENVOYER LA 35me

L'alchimie des ombres. © Olivier Ramonteu
L'alchimie des ombres. © Olivier Ramonteu

Olympus équipe le lauréat de son fameux Pen E-P2

Pour accompagner David Olkarny dans ses pérégrinations photographiques, le fabricant OLYMPUS équipe ce dernier de son fameux appareil photo hybride à objectifs interchangeables PEN E-P2, de l’objectif Pancake 17 mm f2.8 et du viseur externe VF-2. (valeur : 1 200 € env.)
David Olkarny, la 34ème photo de La Correspondance Visuelle

Quatre autres regards à découvrir

Outre la photo de David Olkarny, nous avons sélectionné et publié dans le magazine quatre autres photographies répondant à la photo d'Olivier Ramonteu. Quatre approches différentes que nous vous invitons à découvrir.
Ces photos sont commentées par Marc Montméat et Gérald Vidamment dans Compétence Photo n°23, en kiosque à partir du 1er juillet.
Kannerezed noz © Rachel Delage
Kannerezed noz © Rachel Delage

Just like a dream © Jean-Charles Queffelec
Just like a dream © Jean-Charles Queffelec

Vers la lumière © Jean-Michel Flambard
Vers la lumière © Jean-Michel Flambard

Révérence © Baptiste Sibé
Révérence © Baptiste Sibé

Comment participer et répondre à la 34ème photo ?






VOS COMMENTAIRES
Du plus récent au plus ancien | Du plus ancien au plus récent

22.Posté par Gérald (la rédac) le 13/12/2011 02:22

@ zwoof : Désolé d'avoir tardé pour répondre à votre commentaire. Il est vrai que lorsque nous avons découvert la photo, Marc et moi-même, nous nous sommes quelque peu questionnés sur le traitement apporté à cette image. Le doute sur un éventuel photomontage a été en bonne partie dissipé en visionnant la vidéo du making of de la séance (aller jusqu' 1mn 35 s) :
http://vimeo.com/24375181

La capture vidéo à 1 mn 35 s

De plus, l'auteur de la photo m'a confirmé de pas avoir réalisé de photomanipulation pour cette photographie. Il en fait certes régulièrement sur ses images mais ne s'en cache pas. Possible qu'il ait pour celle-ci un peu épuré le fond mais le lieu de prise de vue n'en restait pas moins dangereux. L'auteur a d'ailleurs reconnu après coup que c'était un peu trop "audacieux".

21.Posté par Marc le 21/11/2011 13:13

Bonjour,
Quid du dernier résultat? ca fait un pti moment il me semble...;-)

20.Posté par rodolphe sebbah le 13/11/2011 23:30

A Christophe Login.

Que tous les intellos de la photo méditent cette réponse de l'immense Saul Leiter à un journaliste : "I go out to take a walk, I see something, I take a picture ".
PS : Qui a parlé de livres d'histoire ? Je parlais de livres de photos, quand on a une passion on a naturellement le désir de voir ce que d'autres avant vous ont fait. On peut faire des photos sans jamais avoir ouvert un bouquin de photos bien sûr. Mais c'est curieux chaque fois que je lis une biographie de photographe, dès les premières pages on parle de celui ou ceux qui ont été ses modèles, ses exemples. Jamais je n'ai lu que tel ou tel grand nom de la photo n'avait jamais ouvert un bouquin, ne s'était jamais intéressé au travail de ses aînés, n'avait jamais admiré un photographe de la génération précédente.
Mais le mieux je crois, c'est que tu ailles jeter un coup d'oeil à mes photos et tu verras de quel grand manque de respect je fais preuve vis à vis de mes "sujets".

19.Posté par Christophe Login le 13/11/2011 23:01

A rodolphe sebbah,


Bonsoir,

Devant ton immense savoir concernant la photographie, je ne peux que me mettre à genoux. Car pour faire de la photo, c’est essentiel, il faut avoir eu le nez dans les livres d’histoires. En dehors du sentier point de salut. J’en viens même à me demander si j’ai le droit de posséder un appareil photo.

Je te fais part de mon analyse :

Encore une fois, la possibilité de diffusion d’une image, il y a 60, 30, voir 20 ans n’a rien à voir avec celle d’aujourd’hui.

Photographe de guerre,.... en collant à l’actualité, j’imagine que les Syriens victimes de leurs régimes se foutent aisément d’avoir à donner l’accord aux photographes, puisque tacitement ces personnes souhaitent témoigner.

J’imagine aisément que les pauvres, les “rebus” de la société, ceux dont on ne veux pas , ceux dont on ne doit pas parler se moquent d’avoir à donner un accord à la seul personne qui laissera une trace d’eux, une trace de leurs existences, que l’on tend à nier.

Dans ma logique, c’est le sujet qui témoigne, et le photographe qui lui donne la parole, comme un reporter tendrait un micro. Comment prétendre témoigner de quoi que ce soit sans aller vers les gens.......? Ne serait ce pas du voyeurisme arbitraire que d’ignorer le sujet? Une spoliation, une aliénation de plus?
Bizarrement, ce n’est peu être pas le cas, partout, mais les rares fois, ou je me suis laissé aller à feuilleter des livres concernant le travail de photographes passés ou contemporains, bien souvent, ces photographes parlaient des gens pris en photo, de ce qu’ils vivaient de leurs quotidiens, de manière intime,.......ce qui amène à penser qu’ils les ont côtoyé, faisant de leurs photos de vrais témoignages et non un “bon cette image on va dire qu’elle veut dire ça”.Le photographe se met au service de son sujet et pas l’inverse.

Donc si tu veux continuer à prendre des femmes en photos aux terrasses de cafés, sans leurs accords, tant mieux pour toi, mais je ne vois pas quel sens, quel témoignage tu apportes, où va se trouver la valeur ajouter de ton reportage,...... un seul mot me vient à l’esprit, paparazzi ( définition; photographe dont la spécialité est de photographier des personnes célèbres sans leurs consentements.) attention je ne t’insulte pas, paparazzi c’est un métier c’est une vision des choses.

Donc le photographe du dimanche que je suis, que dis je le taliban,...... car c’est bien connu les talibans sont d’ardent défenseurs des droits d'autrui. Donc le taliban te dis bonsoir, et continuera à défendre le droit à chacun d’avoir un droit de regard sur ce qui est fait de son image.


18.Posté par rodolphe sebbah le 11/11/2011 23:59

A Christophe Login.
Plonge toi dans les bouquins de Elliott Erwitt, Helen Lewitt, Gary Winogrand, Diane Arbus, Bruce Davidson, Walker Evans et tous les photographes de rue. Tu y verras des bossus, des tordus, des trisomiques, des clochards crasseux, des putes vulgaires, des nains, des obèses, des gosses la morve au nez, des ivrognes le cul à l'air.... Et oui cher photographe du dimanche et des sorties de messe, c'est CA la rue. Et pourquoi ces photos sont dans des livres aujourd'hui à ton avis ? pas seulement parcequ'elles sont puissantes et fortes, pas seulement parcequ'elles sont un témoignage précieux d'un monde disparu, mais surtout parceque ces photographes ne se trimballaient pas les poches bourrées de formulaires d'autorisation. Alors si ça t'amuse continue à courrir derrière les gens pour leur demander de signer tes bouts de papiers ou alors spécialise toi dans les chaises des jardins ou les arbres ou les écureuils dans les squares, eux ne demandent rien.
Les photos de rue se volent, c'est ainsi depuis les débuts de la photographie. Que cela dérange ou offusque certains petits talibans de la morale et de la vertu ce n'est pas mon problème. Je continuerai à voler.

17.Posté par Christophe Login le 11/11/2011 20:17

Rodolphe Sebbah,
Tu mélanges les genres pour te trouver des excuses. Tu argumentes avec des exemples passéistes, mais qui te dis que Doisneau lui même après avoir pris ses photos ne demandait pas l'accord verbal, à ces modèles d'un jour? Il y'a quand même une énorme différence entre un photographe de guerre, qui t'en apprendrais bcp sur le respect, et un mec qui se ballade avec un appareil et qui sous couvert de faire de l'art photographie les petites culottes dans la rue.
Je te cite "Les femmes qui me font un scandale parceque je les ai photographiées à la terrasse d'un café en me balançant au visage que "leur image leur appartient" alors que le mois précédent sur la plage elles se baladaient en string et les seins nus sous les yeux de miliers de gens, me fopnt doucement rigoler." cette phrase à elle seul témoigne de ton profond irrespect pour les autres. Encore un petit dictateur équipé d'un réflexe, qui se foue du respect des autres, et qui viendra se plaindre en pleurnichant le jour ou quelqu'un utilisera une de ses photos sans sa permission, et sans être passé par la case $$$ . Le respect n'est pas à sens unique, et respecter les choix des autres est un principe fondamentale.

16.Posté par zwoof le 08/11/2011 23:27

Nous avons choisi cette photo avant tout pour son originalité, sa qualité technique et sa symbolique.... S’agit-il d’un montage ? Après vérification, il s’agit bien d’une prise de vue réalisée sans trucage ni retouche

bonjour à tous ! je découvre la photo de david qui me plait beaucoup par son originalité et l'ambiance qu'elle dégage.Elle mérite largement sa place ici.
cependant, son commentaire par le magazine m'a fait un peu sourire, surtout venant de photographes professionnels : comment ne pas voir les nombreux coups de tampons plutôt maladroits et (trop) répétitifs qui figurent sur le mur devant la jeune fille par exemple ? si ce n'est pas de la retouche ... ;-)

15.Posté par rodolphe sebbah le 08/11/2011 08:09

Bonjour,
Je ne suis pas d'accord avec les tenants de la demande d'autorisation ou les vertueux qui s'offusquent de voir mise en ligne une photo de cuisse ou de jupe que le vent soulève. On devrait avoir le droit de tout photographier. Si ces lois contraignantes et cette morale avaient existé il y a soixante ans nous n'aurions aujourd'hui que 5% des images de Doisneau, Ronis ou Izis. Et pour que dans cinquante ans on considère le travail des photographes de rue d'aujourd'hui comme un " témoignage précieux sur leur époque" ( c'est en général l'expression qui est utilisée quand les professionnels de la photo "découvrent" un photographe qui pendant trente ans leur a envoyé son travail, en vain), il faut bien qu'il se soit collé où je pense toutes ses autorisations, demandes et permissions. Dans la rue, les images de la misère, la faim, la violence, le bonheur , elles se volent. Les femmes qui me font un scandale parceque je les ai photographiées à la terrasse d'un café en me balançant au visage que "leur image leur appartient" alors que le mois précédent sur la plage elles se baladaient en string et les seins nus sous les yeux de miliers de gens, me fopnt doucement rigoler. Quant à moi je continuerai à faire les photos que je veux, où je veux et de qui je veux sans demander aucune permission. Volà c'était mon coup de gueule du matin. Bonne journée, amis photographes.

14.Posté par Jimmy le 06/11/2011 15:57

Quand pourrons nous voir le résultat?

13.Posté par Christophe le 05/09/2011 10:53

La législation française est peu être contraignante, mais elle essaye de protéger au mieux le photographe, et son oeuvre artistique.
Elle le fait plutôt correctement, et nous sommes nombreux à apprécier que cela aille dans se sens.
Cependant je trouve extrêmement dérangeant de réclamer des droits pour sois et de bafouer, au nom d'une candeur artistique, ceux d'autres personnes.

Etant membre FlickR, je suis parfois déconcerté de voir certains photographes s'arroger le droit à l'image d'autrui.
Dernier en date un membre masculin ayant pris en photo une étudiante assise près d'un bassin dans un parc parisien, le vent et sa posture découvrant largement le haut de sa cuisse voir de sa fesse,..... un vu du titre plutôt glauque de cette photo et d'autres, du même genre, il était claire que le ou les modèles n'avaient pas été informés des prises de vue et de leurs éventuelles diffusions. Un autre membre FlickR lui a gentiment rappelé la règlementation,.... il c'est fait rabroué sans ménagement.

Il est facile de trouver sur les sites spécialisés des documents types à faire signer par d'éventuels modèles.

J'espère avec un grand E que le monde de la photographie se tiendra éloigné de toutes formes de corporatismes caricaturales.

La philosophie de la photographie est aussi une forme d'apprentissage du respect d'autrui, et à l'heure où les technologies permettent une diffusion très rapide d'images, nous devrions tous rester attentif à cela, quitte à nous contrôler mutuellement.

Cordialement,

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