Compétence Photo et La Galerie L'Area se sont associés pour exposer durant deux mois trois photographes, suivis depuis plusieurs années par le magazine. Parmi eux, le photographe montpelliérain Ivan Constantin, qui fut l'un des lauréats de La Correspondance Visuelle, organisée par le magazine et exposée au Salon de la Photo 2010.
Pour les Irréelles #5, Ivan Constantin exposera à la Galerie L'Area une sélection de ses photographies de portraits. Présent le 7 septembre prochain pour la lecture de portfolios et le vernissage, Ivan a accepté de répondre à quelques questions sur son travail.
Pour les Irréelles #5, Ivan Constantin exposera à la Galerie L'Area une sélection de ses photographies de portraits. Présent le 7 septembre prochain pour la lecture de portfolios et le vernissage, Ivan a accepté de répondre à quelques questions sur son travail.
© Ivan Constantin • Tous droits réservés
© Léo Constantin
Quel regard portes-tu aujourd'hui sur ton travail ?
C’est une question très difficile. C’est toujours compliqué de prendre du recul sur son propre travail. Je dirais que le point commun sur l’ensemble de mes photographies est la recherche de la rencontre. J’ai toujours été attiré par les expressions du visage, les traits que la vie laisse comme des témoins d’un vécu, avec ses bonheurs et ses malheurs. Réussir à attraper un regard qui raconte une histoire est une récompense. La peur de l’autre est omniprésente dans notre société ; ma pratique de la photographie va à contre sens de cette constatation. Je veux continuer à photographier les gens qu'il s'agisse d'inconnus, d'amis, de membres de ma famille. C’est ce qui me procure le plus de satisfaction.
C'est ta première exposition dans une galerie. Comment appréhendes-tu cette opportunité ?
Avec un peu d’appréhension évidemment, mais en même temps avec une grande fierté. C’est en effet une opportunité de pouvoir montrer mes images dans un autre cadre que celui que j’ai connu jusqu’à présent. Je suis certain que cette nouvelle expérience sera positive et me permettra d’évoluer encore.
Qu'est-ce qui a motivé ton choix dans la sélection des photographies qui seront exposées à la galerie L'Area du 7 septembre au 3 novembre prochains ?
J’ai voulu exposer des photographies représentatives de mon parcours. Les portraits et scènes de rue sont mes sujets principaux. Ces images sont un condensé de mon travail. J’ai choisi des portraits de personnages atypiques que j’ai eu plaisir à photographier au gré de mes promenades photographiques. Ces photographies sont toujours le fruit d’une rencontre imprévue.
Comment perçois-tu la démarche entreprise par Compétence Photo à travers les Irréelles et qu'est ce qui t'intéresse plus particulièrement dans celle-ci ?
Je connais Compétence Photo depuis ses débuts. Je dirais que la démarche du magazine en général, et plus particulièrement de Gérald Vidamment, est profondément généreuse, toujours avide de mettre en avant des photographes. Les Irréelles sont une fois de plus une occasion propice à la rencontre. C’est une chance de pouvoir y participer. En plus de l’exposition, j’apprécie particulièrement la lecture de portfolios qui aura lieu le 7 septembre. Je serai heureux de passer un moment à visionner des images avec d’autres photographes et de partager mon ressenti avec eux.
Cette exposition est l'occasion pour toi de franchir le pas du statut d'amateur au statut d'auteur photographe. Est-ce important pour toi ?
Fondamentalement cela ne va pas changer ma manière de photographier. Je vois plus ce statut comme une démarche administrative obligatoire. Cela va me permettre d’exposer dans des galeries et de vendre mes images. Ce statut ouvre des portes, il est nécessaire.
C’est une question très difficile. C’est toujours compliqué de prendre du recul sur son propre travail. Je dirais que le point commun sur l’ensemble de mes photographies est la recherche de la rencontre. J’ai toujours été attiré par les expressions du visage, les traits que la vie laisse comme des témoins d’un vécu, avec ses bonheurs et ses malheurs. Réussir à attraper un regard qui raconte une histoire est une récompense. La peur de l’autre est omniprésente dans notre société ; ma pratique de la photographie va à contre sens de cette constatation. Je veux continuer à photographier les gens qu'il s'agisse d'inconnus, d'amis, de membres de ma famille. C’est ce qui me procure le plus de satisfaction.
C'est ta première exposition dans une galerie. Comment appréhendes-tu cette opportunité ?
Avec un peu d’appréhension évidemment, mais en même temps avec une grande fierté. C’est en effet une opportunité de pouvoir montrer mes images dans un autre cadre que celui que j’ai connu jusqu’à présent. Je suis certain que cette nouvelle expérience sera positive et me permettra d’évoluer encore.
Qu'est-ce qui a motivé ton choix dans la sélection des photographies qui seront exposées à la galerie L'Area du 7 septembre au 3 novembre prochains ?
J’ai voulu exposer des photographies représentatives de mon parcours. Les portraits et scènes de rue sont mes sujets principaux. Ces images sont un condensé de mon travail. J’ai choisi des portraits de personnages atypiques que j’ai eu plaisir à photographier au gré de mes promenades photographiques. Ces photographies sont toujours le fruit d’une rencontre imprévue.
Comment perçois-tu la démarche entreprise par Compétence Photo à travers les Irréelles et qu'est ce qui t'intéresse plus particulièrement dans celle-ci ?
Je connais Compétence Photo depuis ses débuts. Je dirais que la démarche du magazine en général, et plus particulièrement de Gérald Vidamment, est profondément généreuse, toujours avide de mettre en avant des photographes. Les Irréelles sont une fois de plus une occasion propice à la rencontre. C’est une chance de pouvoir y participer. En plus de l’exposition, j’apprécie particulièrement la lecture de portfolios qui aura lieu le 7 septembre. Je serai heureux de passer un moment à visionner des images avec d’autres photographes et de partager mon ressenti avec eux.
Cette exposition est l'occasion pour toi de franchir le pas du statut d'amateur au statut d'auteur photographe. Est-ce important pour toi ?
Fondamentalement cela ne va pas changer ma manière de photographier. Je vois plus ce statut comme une démarche administrative obligatoire. Cela va me permettre d’exposer dans des galeries et de vendre mes images. Ce statut ouvre des portes, il est nécessaire.
© Ivan Constantin • Tous droits réservés
© Ivan Constantin • Tous droits réservés
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Quelques liens de plus...
Les rencontres Irréelles #5 à Nice
La Galerie L'Area
Le site d'Ivan Constantin
Les deux autres photographes exposés lors des Irréelles #5 à Nice
La Galerie L'Area
Le site d'Ivan Constantin
Les deux autres photographes exposés lors des Irréelles #5 à Nice